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ALD et remboursement mutuelle : comment ça fonctionne ?

 

Avec l’âge, certaines maladies nécessitent un suivi médical régulier, des traitements prolongés ou des soins coûteux. C’est dans ces situations que le dispositif des Affections de Longue Durée (ALD) entre en jeu. Mis en place par la Sécurité sociale, il permet aux patients souffrant de pathologies chroniques comme le diabète, les maladies cardiaques ou le cancer de bénéficier d’une prise en charge à 100 % sur la base du tarif de la Sécurité sociale.

Mais cette couverture ne suffit pas toujours à éliminer tous les frais. Les dépassements d’honoraires, forfaits hospitaliers, soins dentaires, optiques ou actes non remboursés peuvent rapidement alourdir le reste à charge.

C’est pourquoi disposer d’une mutuelle santé adaptée aux ALD devient essentiel pour compléter efficacement la prise en charge de la Sécurité sociale et garantir une vraie sérénité financière.

Dans cet article, vous explique comment fonctionne le remboursement des ALD, quelles maladies sont concernées, et comment bien choisir votre mutuelle pour une couverture optimale.

Sommaire

  1. Qu’est-ce qu’une ALD (Affection de Longue Durée) ?
  2. Comment est reconnue une ALD ?
  3. Quelles sont les maladies reconnues comme ALD ?
  4. Quelle est la prise en charge de la Sécurité sociale pour une ALD ?
  5. Quel est le rôle de la mutuelle dans le remboursement d’une ALD ?
  6. Quelle mutuelle choisir quand on est en ALD ?
  7. Comparatif des garanties mutuelles adaptées aux ALD (2025)

 

ALD et remboursement mutuelle  comment ça fonctionne  (1)

 

Qu’est-ce qu’une ALD (Affection de Longue Durée) ?

Une Affection de Longue Durée (ALD) désigne une maladie chronique ou grave nécessitant un traitement médical prolongé et des soins particulièrement coûteux. Ce dispositif, mis en place par la Sécurité sociale, permet à certains patients de bénéficier d’une prise en charge à 100 % pour les soins directement liés à leur maladie, sur la base du tarif conventionné.

Concrètement, cela signifie que l’Assurance maladie rembourse intégralement les consultations, examens et traitements indispensables au suivi de l’affection reconnue, sans que le patient n’ait à avancer les frais (hors dépassements d’honoraires ou soins non couverts).

C’est une aide précieuse, notamment pour les personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques, qui ont besoin d’un suivi régulier sur le long terme.

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Comment est reconnue une ALD ?

Pour qu’une maladie soit reconnue comme ALD, c’est le médecin traitant qui en fait la demande.
Il rédige un protocole de soins décrivant la pathologie, les traitements nécessaires et les professionnels de santé concernés. Ce document est ensuite transmis au médecin-conseil de la Sécurité sociale, qui doit donner son accord.

Une fois l’ALD validée, le patient reçoit un document de prise en charge lui permettant de bénéficier du remboursement à 100 % sur les soins en rapport avec cette affection.
La durée de ce protocole est généralement de 3 à 5 ans, renouvelable en cas de poursuite du traitement.

 

Quelles sont les maladies reconnues comme ALD ?

La Sécurité sociale reconnaît officiellement certaines maladies comme Affections de Longue Durée (ALD), ouvrant droit à une prise en charge à 100 % des soins liés à ces pathologies.
Ces affections nécessitent des traitements prolongés (plus de 6 mois) et représentent des dépenses médicales importantes.

👉 On distingue trois grands types d’ALD selon leur classification administrative :

1. Les ALD 30 : la liste officielle des 30 maladies exonérantes

Ce sont les 30 affections reconnues par décret (article D.322-1 du Code de la Sécurité sociale).
Elles bénéficient d’un remboursement à 100 % sur les soins en lien avec la maladie.
Parmi les plus connues :

  • Diabète de type 1 et 2
  • Maladie d’Alzheimer et autres démences
  • Cancer
  • Insuffisance cardiaque grave
  • Sclérose en plaques
  • Maladie de Parkinson
  • Polyarthrite rhumatoïde évolutive
  • VIH/SIDA
  • Insuffisance rénale chronique terminale

Ces maladies nécessitent des traitements longs, coûteux et un suivi régulier.

💡 Bon à savoir : le remboursement à 100 % s’applique uniquement aux actes et soins mentionnés dans le protocole de soins ALD, validé par le médecin-conseil.

📘 À lire aussi : Liste complète des 30 ALD reconnues par la Sécurité sociale

2. Les ALD 31 : les affections “hors liste”

Certaines maladies ne figurent pas parmi les 30 ALD officielles, mais peuvent donner droit à la même prise en charge si elles répondent à trois critères :

  • Gravité importante ;
  • Caractère chronique nécessitant un traitement prolongé ;
  • Coût élevé des soins.

Exemples :

  • Maladies rares ou auto-immunes non listées (ex. : myasthénie, maladie de Charcot-Marie-Tooth) ;
  • Formes sévères d’asthme chronique ;
  • Certains cancers rares.

Dans ces cas, le médecin peut demander une reconnaissance “hors liste” (ALD 31), examinée au cas par cas par la Sécurité sociale.
Le patient bénéficie alors du même droit à l’exonération du ticket modérateur qu’une ALD 30.

3. Les ALD 32 : les polypathologies

L’ALD 32 concerne les personnes atteintes de plusieurs maladies chroniques simultanées, appelées polypathologies.
Ces pathologies, bien qu’individuellement non inscrites sur la liste ALD 30, entraînent une invalidité ou un suivi médical complexe et coûteux dans leur ensemble.

Exemples de polypathologies fréquentes :

  • Diabète associé à une hypertension sévère et une insuffisance rénale ;
  • Arthrose évolutive combinée à une insuffisance cardiaque et un diabète ;
  • Troubles respiratoires chroniques avec pathologies métaboliques.

Le médecin traitant regroupe alors les affections dans un protocole de soins unique, permettant une prise en charge à 100 % sur l’ensemble des actes liés à cet état global de santé.

Conseil pratique : Si votre maladie ne figure pas dans la liste officielle, parlez-en à votre médecin traitant. Il peut formuler une demande d’ALD 31 ou 32 pour garantir votre prise en charge à 100 %.
👉 Contactez un conseiller santé pour en savoir plus

 

Quelle est la prise en charge de la Sécurité sociale pour une ALD ?

Lorsqu’une maladie est reconnue comme Affection de Longue Durée (ALD), la Sécurité sociale offre une prise en charge renforcée pour alléger le coût des soins.

Mais il est important de comprendre ce que couvre réellement le “remboursement à 100 %”, car il ne signifie pas toujours une gratuité totale des soins pour le patient.

Le protocole de soins : la clé de la prise en charge

Tout commence par l’établissement d’un protocole de soins. Ce document, rédigé par votre médecin traitant, précise :

  • la nature de votre affection,
  • les traitements nécessaires,
  • les professionnels de santé à consulter,
  • et les examens médicaux pris en charge au titre de l’ALD.

Ce protocole est ensuite validé par le médecin-conseil de la Sécurité sociale. Une fois accepté, il ouvre droit à la prise en charge à 100 % des soins liés à la pathologie, sur la base du tarif de la Sécurité sociale.

Le médecin vous remet une attestation d’exonération du ticket modérateur, que vous présentez à chaque consultation.

Le remboursement à 100 % : ce que cela signifie vraiment

La mention “100 %” prête souvent à confusion. En réalité, elle signifie que la Sécurité sociale rembourse la totalité du tarif conventionné, c’est-à-dire le montant de base fixé pour chaque acte médical.
Or, de nombreux professionnels pratiquent des dépassements d’honoraires, qui ne sont pas couverts par ce dispositif.

Voici un exemple :

  • Consultation chez un spécialiste : base de remboursement 30 €
  • Remboursement ALD : 30 € (100 % du tarif Sécu)
  • Si le spécialiste facture 60 €, les 30 € restants sont à votre charge… sauf si vous disposez d’une mutuelle santé qui complète la différence.

De plus, certains frais restent entièrement exclus de la prise en charge ALD, comme :

  • Le forfait hospitalier (séjour en hôpital ou clinique) ;
  • Les soins dentaires et optiques ;
  • Les appareillages (prothèses, lunettes, auditifs, etc.) ;
  • Les médecines douces (ostéopathie, acupuncture, diététique…).

C’est pourquoi, même avec une ALD, il est essentiel d’avoir une complémentaire santé adaptée pour couvrir le reste à charge.

Les soins non liés à l’ALD

La prise en charge à 100 % ne concerne que les soins directement liés à la maladie reconnue.
Pour tous les autres soins (par exemple, une consultation pour un rhume, un vaccin, ou un examen sans lien avec l’ALD), le remboursement se fait selon les règles habituelles de la Sécurité sociale.

Autrement dit, vous ne bénéficiez pas du 100 % sur les actes extérieurs à l’affection reconnue, sauf si votre mutuelle santé prend le relais pour compléter la différence.

Même avec une ALD, certains frais restent à votre charge.
Protégez-vous des dépassements d’honoraires et du forfait hospitalier grâce à une mutuelle adaptée.
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Quel est le rôle de la mutuelle dans le remboursement d’une ALD ?

Même si la Sécurité sociale prend en charge les soins liés à une ALD à 100 % sur la base du tarif conventionné, cette couverture ne suffit pas à éliminer tous les frais.

Les dépassements d’honoraires, le forfait hospitalier, ou encore les soins non remboursés (dentaire, optique, médecines douces, etc.) peuvent rapidement représenter un coût important pour les patients.

C’est là qu’intervient la complémentaire santé : elle complète les remboursements de la Sécurité sociale pour réduire, voire supprimer, le reste à charge.

Ce que la mutuelle prend réellement en charge

Une bonne mutuelle santé couvre les frais qui ne sont pas ou partiellement remboursés par la Sécurité sociale, notamment :

  • Les dépassements d’honoraires médicaux ;
  • Le forfait hospitalier (20 € par jour à l’hôpital ou en clinique) ;
  • Les soins dentaires (prothèses, implants, soins courants) ;
  • Les équipements optiques (lunettes, lentilles, chirurgie laser) ;
  • Les appareillages auditifs et les frais d’orthopédie ;
  • Les médecines douces : ostéopathie, acupuncture, diététique, etc.

Certaines mutuelles proposent également un forfait prévention pour financer des bilans de santé, vaccins, ou consultations de spécialistes non remboursées par la Sécurité sociale.

Quelle mutuelle choisir quand on est en ALD ?

Vivre avec une Affection de Longue Durée (ALD) implique souvent un suivi médical régulier et des dépenses récurrentes.

Même si la Sécurité sociale rembourse une grande partie des soins, certains frais comme les dépassements d’honoraires, le forfait hospitalier, l’optique ou le dentaire restent à votre charge. Une complémentaire santé adaptée permet de compléter cette couverture et d’alléger considérablement le reste à payer.

Toutes les mutuelles ne se valent pas. Avant de souscrire, il est important de vérifier certains critères essentiels :

  • Le niveau de remboursement pour les soins médicaux et hospitaliers ;
  • La présence d’un forfait prévention ou bien-être ;
  • L’absence de délai de carence pour profiter immédiatement des garanties ;
  • Les plafonds de remboursement pour les postes coûteux comme l’optique, le dentaire ou l’auditif.

Une bonne mutuelle santé doit s’adapter à votre état de santé, à vos habitudes de soins et à votre budget.
Il est donc conseillé de comparer plusieurs formules avant de choisir celle qui offre le meilleur équilibre entre protection et coût mensuel.

Comparatif des garanties mutuelles adaptées aux personnes en ALD (2025)

Compagnie / Formule Médecin secteur 2 – OPTAM Médecin secteur 2 – non OPTAM Hospitalisation Chambre particulière Médecine douce Dentaire Optique
APICIL – Formule Sérénité 2 Soins courants : 150 % Soins courants : 130 % 150 % 30 € / jour 0 € / an 150 % BR 200 € / an
APIVIA – Formule Équilibre Santé+ niveau 3 Soins courants : 200 % Soins courants : 180 % 200 % 40 € / jour 100 € / an 200 % BR + forfait 250 € / prothèse 300 € / an
NÉOLIANE – Formule Sérénité 3 Soins courants : 250 % Soins courants : 220 % Frais réels 50 € / jour 120 € / an 250 % BR + forfait fidélité annuel 350 € / an

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À retenir pour votre usage

  • Pour chaque contrat, vérifiez bien que la formule couvre : hospitalisation longue, dépassements d’honoraires, appareillages (optique, auditif, dentaire) — ce sont souvent les postes critiques pour une ALD.
  • Confirmez l’existence d’un délai de carence, d’exclusions liées à l’état de santé (antécédents) ou d’un questionnaire médical.
  • Même si l’ALD est reconnue, la mutuelle ne remplace pas la Sécurité sociale : elle complète. Il est donc important de bien prendre en compte les deux niveaux de couverture.

Bien choisir sa mutuelle pour une ALD

Les Affections de Longue Durée (ALD) nécessitent souvent des soins réguliers et coûteux.
Si la Sécurité sociale prend en charge une grande partie des frais, certains postes comme les dépassements d’honoraires, l’optique ou le dentaire restent à votre charge.

Choisir une mutuelle santé adaptée permet de compléter efficacement cette couverture et de préserver votre budget tout en garantissant les meilleurs soins.

En clair, une bonne mutuelle, c’est l’assurance de vivre sa maladie avec plus de sérénité et moins de contraintes financières.

Ne laissez pas vos frais de santé devenir un poids financier.
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Questions fréquentes

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus courantes

Peut-on être en ALD pour plusieurs maladies simultanément ?

Oui, il est tout à fait possible d’être reconnu en Affection de Longue Durée (ALD) pour plusieurs maladies à la fois. C’est d’ailleurs courant chez les seniors, souvent concernés par des pathologies chroniques combinées — par exemple, diabète, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque ou arthrose sévère.

Dans ce cas, deux situations peuvent se présenter :

  • ALD multiples distinctes : chaque maladie est reconnue séparément, avec son protocole de soins spécifique, établi par le médecin traitant et validé par le médecin-conseil de la Sécurité sociale. Chacune bénéficie alors d’une prise en charge à 100 % pour les actes et traitements liés à cette affection précise.

  • Polypathologie reconnue comme ALD “hors liste” : si le patient souffre de plusieurs affections chroniques interconnectées, nécessitant un suivi global et coûteux, la Sécurité sociale peut les regrouper sous une seule ALD polypathologique. Le remboursement à 100 % s’applique alors à l’ensemble du protocole de soins commun.
Quelle est la durée de validité d’une ALD ?

La durée de validité d’une Affection de Longue Durée (ALD) dépend de la nature de la maladie et de l’évolution de l’état de santé du patient.
En règle générale, la prise en charge à 100 % est accordée pour une période de 3 à 5 ans, mais elle peut être plus courte ou plus longue selon la pathologie.

👉 Voici quelques repères :

  • Pour la majorité des maladies chroniques (comme le diabète, l’hypertension artérielle sévère ou les maladies cardiaques), la durée est de 5 ans.

  • Pour certaines affections dont le traitement peut évoluer plus rapidement (par exemple un cancer traité avec un protocole défini dans le temps), la durée peut être de 3 ans, renouvelable si nécessaire.

  • Certaines pathologies évolutives ou irréversibles, comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ou la maladie d’Alzheimer, peuvent bénéficier d’une prise en charge à durée indéterminée.

À la fin de cette période, c’est le médecin traitant qui évalue la situation médicale du patient.
S’il estime que la maladie nécessite toujours un suivi régulier et coûteux, il procède à une demande de renouvellement de l’ALD auprès de la Sécurité sociale via un nouveau protocole de soins.

Le “100 % ALD” signifie-t-il que je n’ai rien à payer ?
Non, le terme “100 % ALD” ne veut pas dire que tous vos soins sont gratuits.
Cela signifie simplement que la Sécurité sociale prend en charge 100 % du tarif de base fixé pour les soins directement liés à votre maladie reconnue comme Affection de Longue Durée.
Autrement dit, elle rembourse l’intégralité du tarif conventionné, mais pas les dépenses qui dépassent ce montant ou qui ne sont pas incluses dans le protocole de soins.
👉 Par exemple :
  • Une consultation chez un spécialiste dont la base de remboursement est de 30 € sera remboursée à 100 % de 30 €, soit 30 €.
    Si le médecin facture 60 €, les 30 € restants (le dépassement d’honoraires) seront à votre charge, sauf si votre mutuelle santé complète cette différence.
Quelles sont les ALD les plus fréquentes chez les seniors et les retraités ?

Certaines affections concernent particulièrement les personnes âgées, en raison du vieillissement naturel de l’organisme :

  • Diabète : une des premières causes d’ALD en France, nécessitant un suivi médical régulier et des examens fréquents.
  • Maladies cardiovasculaires : infarctus, insuffisance cardiaque, hypertension sévère, AVC.
  • Maladies neurodégénératives : Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques.
  • Arthrose et affections articulaires chroniques : même si elles ne figurent pas toujours dans la liste des ALD exonérantes, elles font partie des pathologies les plus coûteuses à traiter.

👉 Ces maladies exigent souvent des soins pluridisciplinaires (médecins, spécialistes, kinésithérapeutes, analyses, hospitalisations).
C’est pourquoi une mutuelle santé bien adaptée est indispensable pour éviter les restes à charge répétés et bénéficier d’une prise en charge complète, notamment en hospitalisation et soins de suite.

Astuce utile : Votre conseiller SCA peut vous aider à vérifier si votre pathologie est éligible au statut ALD.
Contactez un conseiller santé

ALD exonérante et ALD non exonérante : quelle différence ?

Il existe deux grandes catégories d’ALD :

  • Les ALD exonérantes : elles ouvrent droit à une prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale pour les soins liés à la maladie (ex. : diabète, cancer, insuffisance cardiaque).

  • Les ALD non exonérantes : elles concernent des maladies nécessitant un traitement prolongé mais sans remboursement intégral, car les frais restent modérés (ex. : arthrose, hypertension légère).

Cette distinction est importante : dans le premier cas, la plupart des frais médicaux sont pris en charge, tandis que dans le second, la mutuelle santé joue un rôle essentiel pour compléter les remboursements et éviter un reste à charge élevé.

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